Comme il n'est pas possible de tester tous les antibiotiques utilisables, en règle générale, les molécules réellement indispensables ou les molécules "de référence", dont l'évaluation peut être prédictive de l'activité d'autres molécules non testées (par exemple, l'activité de la méthicilline contre un staphylocoque est prédictive du comportement des pénicillines associées à des inhibiteurs, des céphalosporines et des carbapénèmes), sont prévues dans les différentes galeries de l'antibiogramme.
Dans ces cas, si une molécule non testée doit être utilisée en thérapie, il suffit d'identifier la molécule testée appartenant à la même classe d'antibiotiques et de considérer le comportement de la bactérie vis-à-vis de cette substance.
Certaines molécules peuvent être testées mais non rapportées (masquage) afin de favoriser une meilleure adéquation de l'antibiothérapie en évitant l'utilisation de molécules de dernière génération et/ou de molécules à spectre d'action plus large lorsqu'il en existe d'autres aussi efficaces mais ayant moins d'impact sur la résistance.